Israel Cannan, l’homme venu du bout du monde

Je voudrai vous parler d’Israel Cannan, un auteur-compositeur Australien au style unique. Après avoir parcouru l’Australie en long, en large et en travers, Israel débarque en Europe, plus particulièrement à Londres pour y déverser sa bonne humeur et ses récits de voyages. Bientôt ça sera au tour de la France puisqu’il sera de passage chez nous le samedi 17 septembre prochain à l’occasion du Groundswell festival , une bonne occasion de le découvrir en live. Mais avant cela, découvrez-le tout court au travers d’une interview qui vous donnera l’occasion d’apprécier ce personnage attachant.


Who are you Israel ? Tell us a little bit about you, like how long have you been playing folk music?

Hello, Who am I? That’s a good question, sometimes I’m not exactly sure! Well, I was born in Sydney Australia and moved to a little beachside town just north of Sydney soon after that. I grew up with music & creativity all around me, My mother is a guitar teacher, my sister’s are singer’s & dancer’s & it was very natural for me to pick up the guitar and start playing. I learned to play the drums when
I was about 10 years old and beat them as hard as I could for most of my teenage years before discovering that I could play an acoustic guitar and actually write my own songs… That’s what I have been doing ever since.

How would you describe your music? What are your influences?

I would say that my style is a type of Folk. Sometimes more mellow and other times with a bit more pop or rock influence, just depending on what song I’m playing.
I like so many different artists and band’s, As a kid I remember listening to stuff like The Police, Led Zeppelin, Bob Dylan, Pearl Jam, Cat Stevens & the list goes on.

Lyrics are very important to us, are you writing everything all by yourself? And how do you come up with those lyrics? What is the creation process regarding those?

I write all my own material… Occasionally I’ll do a co-write with a friend or something but for me I never really set my sights on being the worlds best musician, I care more about writing good songs with Lyrics that actually say something. For me I just try to be as honest as I can be when writing lyrics, there’s inspiration all around at all times it’s just a matter of trying to tap into it…

What was the most incredible thing that happened to you as a musician?

To be honest I don’t really have one STAND OUT moment so to speak… Not yet anyway ; )
I really enjoyed launching my first LP in my home town to about 500 Friends, Family & Fans. For me that was a great experience, especially when the crowd sings your own songs back to you! Maybe playing in France for Groundswell Festival can be a stand
out moment ; )

What band do like now and you think you will still listen to even when you will be 90 years old?

It sounds cliche but I think that Bob Dylan’s song’s are pretty profound, for that reason I will still be listening to his song’s when I grow old.

You will play at the Groudswell Festival soon, is it you first time playing in France?

Yes, It will be my very first performance in your lovely country & I can’t wait!!! I just wish I could speak better French!

And finally, what could we wish you?

You could wish me a long and prosperous life of writing songs that matter and hopefully making the world a little bit better along the way!

EE 

http://www.israelcannanmusic.com/

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Smoke on the Waterllillies

Première expérience Waterllillies face à un groupe qui joue presque exclusivement les yeux fermés. Au début ça peut surprendre, on peut se demander si ils ont abusé de substances ou si ils sont bien réveillés mais non, l’explication est simple, ils évoluent dans un univers parallèle. Dès leur premier morceau, vous vous évadez dans un tourbillon unique, intense et lancinant, les Waterllillies vous transportent dans leur monde.

Elevés au son de Led Zeppelin dans le sud de la France, Loic (le guitariste) et Gael (le batteur) sont avant tout frères et c’est à l’adolescence qu’ils rencontrent Jack (le bassiste) et qu’ils décident de former un groupe de rock. Ce n’est que plus tard qu’ils rencontrent Baptiste (Chanteur/Guitariste) alors qu’il se produit en concert à Nîmes avec son groupe de l’époque « Mona Lisa ». Tombé sous le « charme artistique » de Baptiste, Loic rejoint alors Mona Lisa pour une courte période mais l’envie de jouer avec Gael et Jack reprend le dessus et ils quittent finalement tous les deux le groupe pour former les Waterllillies tous les quatre. Théo (Chant/Clavier) quant à lui, rejoindra le groupe un peu plus tard, un peu par hasard, un peu à force de traîner dans les parages et pour le bien du groupe car désormais on imagine mal les Waterllillies sans sa présence.

Côté son, il y a du Anton Newcombe et évidemment aussi un peu des Dandy Warhols dans la musique des Waterllillies et on les aime surtout pour la qualité de leurs mélodies puisque chez eux, les textes passent au second plan. Entendons nous bien, les textes sont intéressants, ils évoquent des sujets de société, reflet d’une génération et évidemment le sexe et… la bière! Les Waterllillies sont moins songwriter que musiciens, ce qu’on aime c’est leur son d’une richesse déconcertante, la batterie percutante, les guitares qui s’entremêlent et les montées d’adrénaline. Comme pour tous les bons groupes de rock, c’est sur scène qu’ils brillent par leur qualité et côté ambiance vous serez servi, pour les avoir vu deux fois déjà, au Pop In en Janvier et plus récemment au Scopitone, leur set est toujours surprenant et le public apparaît comme envahi, possédé par leur musique et ne peut réprimer son envie de chanter et de se déchaîner en les écoutant.

Ils sortent leur 1er album « Smoke on the Waterllillies » le 25 février, je vous le conseille vivement et pour les voir en live, rendez-vous au Batofar le 10 mars pour leur Release Party mais avant ça, découvrez l’interview des Waterllillies !

EE – AM

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Les Bloody Mary / Marshmallow, pas un simple groupe, tout un concept!

J’avoue ça a pris un peu de temps pour sortir ce post sur les Bloody Mary… mais le voila enfin! Ce n’était pas la première fois que je les voyais sur scène, j’avais assisté à leur concert à la Machine, c’était il y a quelques mois, du temps ou ils s’appelaient encore « Marshmallow » et je m’étais dit que ça serait pas mal de faire un post sur eux accompagné d’une petite vidéo.

Les Bloody Mary (ex Marshmallow) ont cette capacité plutôt rare qui est de me mettre instantanément de bonne humeur, je suis certaine que ça fait le même effet a pas mal de gens mais ceux qui me connaissent un peu savent que je suis quand même une râleuse de compétition même si je me soigne et qu’avec moi ce n’etait pas gagné d’avance! Bloody Mary c’est presque un concept, alors oui, évidemment il y a la musique a tendance pop/rock avec des textes en français plutôt intéressants et bien foutus, il y a aussi une certaine énergie qui se dégage d’eux mais ce qui fait qu’ils sont uniques ce sont les transitions du chanteur. Alors je sais, je suis très « bon public » puisqu’un rien me fait rire mais pour vous faire partager ça, nous avons décidé de faire un petit Best Of des transitions… je vous laisse seul juge, vous allez adorer!

EE

You Will Love Amber Rubarth

A la fois espiègle et emplie d’une fragilité attendrissante, Amber Rubarth est sans conteste la personne la plus talentueuses et la plus attachante qu’il m’ait été donné de rencontrer. Elle nous a offert mardi soir au China un concert intimiste et a, sans l’ombre d’un doute, conquis l’ensemble du public présent ce soir là.

Dans un cadre cosy, lumière tamisée et canapés chesterfiled, tous sont tombés sous le charme de cette américaine de 28 ans qui a le don incroyable d’écrire des textes tous plus beaux les uns que les autres. Dans l’interview qu’elle nous a accordé, elle nous parle de ses textes et de l’enregistrement de son prochain album prévu au printemps…

EE

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Air Bag One à la recherche du son parfait

Sur un blog on parlait d’eux comme étant les nouveaux Phoenix. Alors oui, c’est vrai que je ne fais pas vraiment confiance aux comparaisons mais comme j’aime vraiment beaucoup Phoenix, j’ai voulu en savoir plus sur les petits gars d’Air Bag One.

Après quelques recherches sur eux, je découvre donc qu’ils sont trois et qu’ils sont pour le moins surprenant. Jips à la guitare, Cyp à la batterie et Loris avec sa voix de fou au chant, guitare, clavier et pas de bassiste… hum, surprenant, je décide de creuser encore un peu, direction Youtube et une bonne dizaine de vidéos plus tard je suis accro, je prends une place pour leur concert au nouveau Casino.

Premier concert, première surprise, ils ont l’air beaucoup plus jeune que dans leurs vidéos mais lorsque le concert débute, la mise en scène est juste parfaite, une vidéo, noir et blanc, en allemand…, c’est rétro, c’est complétement improbable mais parfaitement en accord avec ce qu’ils proposent. Les lumières du nouveau casino et l’ambiance qu’ils créent dès les premières minutes me font soudain réaliser que ces petits sont en fait de vrais grands, je suis conquise.

Air Bag One c’est le groupe qui vous donne la banane, le sourire jusqu’aux oreilles et j’ai bien regardé autour de moi, nous étions tous dans le même état de joie et bonheur dans les petits cœurs. Leurs morceaux s’enchainent mais ne se ressemblent pas, c’est ultra cohérent, magique, toujours surprenant et totalement euphorisant. Ils sont attachants, émouvants car dans la retenue, bref vous aurez envie de les connaitre, je vous invite à aller les voir et on s’en reparle bientôt.

EE

AaRON au Cabaret Sauvage

A l’occasion de la sortie de leur second album  » Birds in The Storm », Aaron a donné son premier concert parisien mercredi au Cabaret Sauvage.

Simon et Olivier accompagnés de trois musiciens nous ont fait découvrir un autre aspect de leur album car c’est en live que la musique prend tout son sens. Le groupe ouvre le set avec Rise puis entraîne le public qui se déchaîne sur Blow pour finir plus calmement sur Passengers… un véritable moment de bonheur sublimé par le cadre intimiste du cabaret sauvage. On soulignera également la qualité du jeu de lumière qui vient compléter le tableau d’un concert d’exception que la poignée d’invités a su apprécier.

EE

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Peter Doherty ou comment une salle toute entière retient son souffle!

Je ne compte plus les personnes qui m’ont dit « Pourquoi y aller, il ne viendra pas.. » mais ce qu’ils ne réalisent pas c’est que Peter Doherty est unique, que c’est un poète et que le voir en concert ça se mérite! C’est vrai qu’en arrivant là-bas, la question était sur toutes les lèvres « il sera là tu penses? » « et si il ne venait pas? »… Angoisse palpable dans le public.

D’autant qu’il aime faire durer le suspense Peter. Après une première partie assurée par un sosie blond de Bob Dylan dont je n’ai pas retenu le nom, nous attendions son arrivée mais NON, ce n’était pas lui. Au lieu de ça, il nous a envoyé « Marie-Flore » pour une seconde première partie et l’angoisse est encore montée d’un cran dans la salle « Oh non il n’est pas là, il ne viendra pas et on ne nous le dira qu’après la première partie… ». La pauvre Marie-Flore a vraiment fait les frais de cette attente insupportable, arrivant sur scène emplie de timidité, elle s’excusait presque d’être là et le public ne faisait vraiment pas d’efforts. Elle nous a quand même interprété quelques titres, nous contant des situations cocasses comme avec son titre « Street » qu’elle a introduit de sa voix fluette en nous expliquant qu’il parlait d’un homme qu’elle avait aimé et devant chez qui elle est passée pendant près de trois ans avant de s’apercevoir qu’il avait déménagé… depuis deux ans! Eclats de rire dans la salle.

Après deux premières parties, le moment crucial, était-il là? ou pas? Peter est finalement apparu sur scène pour le plus grand plaisir de tous. Hystérie totale dans la salle et grande vague de soulagement qui a d’ailleurs emportée avec elle quelques demoiselles qui sont tombées comme des mouches et m’ont laissé la meilleure place! Dans un état d’ébriété plus qu’avancé, il a débuté son show avant de s’arrêter brutalement pour s’adresser au public « I’m so stressed, I need a cigarette« … Sans faiblir pendant près d’un heure et demi, à grand renfort de verres de vin rouge et de bières, il nous a proposé un concert d’une qualité incontestable, même si oui il y avait quelques fausses notes, oui il y avait aussi quelques ratés mais peu importe, c’était parfait. C’est tel un funambule fragile et insaisissable qu’il a enchaîné des titres de son album solo Grace/Wasteland et ceux des Babyshambles et des Libertines.

Un mélange des styles pour une soirée unique que le public a su apprécier!

EE


Strike a Balance

Yules… Un nom énigmatique qui se prononce « Youless », est-ce un groupe Sud-Americain? Pas du tout, il s’agit de petits français qui évoluent dans un univers anglo-saxon très 60’s-70’s qui n’est pas sans rappeler Simon & Garfunkel et Joni Mitchell.

Simon & Garfunkel étaient frères de coeur, Bertrand et Guillaume sont frères de sang ET frères de coeur. En effet, Yules c’est une véritable histoire de famille et le nom du groupe en est un reflet puisqu’il s’agit de l’adaptation du prénom du fils de Bertrand, « Jules », né en même temps que le groupe. Ces deux frères là sont bien loin des frères Gallagher et de leurs frasques, ils semblent être plutôt calmes, vrais, authentiques enfin si leur musique est bien le reflet de leur personnalité.

Dès la première écoute je suis tombée sous le charme de ce duo résolument Folk. Une pop/folk acoustique qui fait la part belle à des textes extraordinaires qui nous content les histoires de Sister Sue ou de Johnny Cash et June Carter… une merveille. En écoutant l’album vous ne pourrez vous empêcher de penser à Bob Dylan, à Joni Mitchell et parfois même aux Beatles.

Je vous invite à vous procurer leur album dès sa sortie le 25 octobre et à les découvrir vous même sur scène puisqu’ils seront en concert au Zèbre de Belleville le 19 octobre prochain.

EE

Phoenix Unplugged at Studio Davout

Moi, j’aime profondément Phoenix! Pourquoi? Tout d’abord parce qu’ils ont longtemps été ignorés par les critiques français (sans commentaire…) et que les artistes géniaux et incompris, j’aime ça! Ensuite, ces 4 là ont un réel talent, une bande à part dans l’industrie musicale qui nous enchante de jolies chansons incroyablement bien écrites.

Vous savez à quel point les textes sont important pour moi et lorsque j’écoute Love for granted « Tonight is dying on its own & now I got your love for granted… » ou encore « I’m far gone but your long distance call And your capital letters keep me asking for more… » de Long Distance Call, je vois des doubles sens partout et ça suffit pour me convaincre, je suis conquise! Alors je décrète haut et fort que les petits gars de Phoenix sont des poètes, ils entrent officiellement dans le cercle très fermé des artistes que je considère comme à part, uniques.

La raison pour laquelle je vous parle de Phoenix aujourd’hui c’est parce que j’ai eu la chance d’être invitée à l’enregistrement d’un live acoustique jeudi dernier au Studio Davout. Si vous avez vu les images de leur MTV Unplugged enregistré en juin dernier, vous avez sans doute une bonne idée de la soirée. Un petit groupe d’une trentaine de personnes, assis bien sagement dans l’obscurité d’un studio d’enregistrement mythique et face à un groupe lui même assis bien sagement sur des tabourets. Tout en simplicité, ils se sont installés pour nous jouer  « Liztomania » suivi de « Long Distance Call » (my favourite) et puis badabim badaboum : problème technique « Je n’entend plus rien, ah si, ah non, finalement je n’entend que d’un coté et toi?, non moi rien, bon on fait quoi? un truc simple? ok! » et c’était parti pour « Everything is everything » avec Christian à la guitare et Thomas au chant : PERFECTION. Outre leurs titres, ils ont également repris une chanson de Bob Dylan « Sad eyed lady of the lowlands » et plus étonnant, ils ont chanté en français sur une chanson de Johnny Halliday « La fille aux cheveux clairs ». Douceur et humilité étaient les maîtres-mots de ce mini concert qui s’est fini trop vitre sur un air de 1901… mais c’était sans compter sur l’enthousiasme de la petite assemblée et sur la générosité du groupe qui a décidé de revenir pour interpréter deux titres supplémentaires « Playgroud Love » (Air) et « Love for Granted » afin de clore cette soirée magique.

EE

 

 

Thirty Something Crisis

L’homme dont je vais vous parler je l’ai découvert, il y a une semaine à peine, sur un blog musical Suédois « Absolut Noise » et depuis je n’écoute plus que lui.

Lui, c’est Rasmus Kellerman, il a fondé en 2001 le groupe Tiger Lou dont il était le leader et pour lequel il écrivait les textes et composait. Sur scène, il était accompagné de trois compères : Erik Welen, Mathias Johansson et Portus Levahn avec lesquels il a sorti plusieurs EP et 3 albums, ; Is My Head Still On en 2004, The Loyal en 2005 et A Partial Print en 2008. Ce n’est qu’en 2009 que Rasmus Kellerman a décidé de prendre son envol… Un soir d’avril, lors d’un concert de Tiger Lou à Cologne, Rasmus a souhaité offrir une chanson à sa sœur en guise de cadeau de mariage et a décidé de jouer « Talk of the Town », seul sur scène, accompagné de sa guitare et de la douceur de sa voix. « I hadn’t performed solo in front of an audience for years and those 5 minutes alone on stage made me realize just how much I’d missed playing naked, simple and honest music.”

Porté par l’énergie de la scène, Rasmus a écrit dans la foulée le titre “The Greatness & me” ainsi que l’ensemble des titres qui composent l’album « The 24th ». L’album est comme je les aime, mélancolique, doux et régréssif à la fois, il fait ressortir une palette infinie d’émotions et l’on apprécie particulierement la sobriété de la guitare qui laisse place à sa voix qui nous conte de petites histoires parfaitement écrites. Il nous parle de la douceur du passé, du réconfort de l’enfance, de ses conflits intérieurs et aussi de l’incertitude de l’avenir qui peut parfois être angoissante. En somme, une mini crise de la trentaine qui me touche particulièrement, moi qui me pose toujours des millions de questions et qui approche dangereusement le cap des 30 ans…

EE

http://rasmuskellerman.com

Oh my Gush !!!

Gush n’est pas simplement un nouveau groupe francophone qui a décidé de chanter en anglais, non non non, Gush c’est surtout un groupe qui rend cet article très difficile à écrire tant leur musique est indescriptible.Privilégiant les harmonies vocales, leur album Everybody’s God tend parfois vers le gospel, vers la pop ou fait penser à certaines chansons des Beatles… indescriptible je vous dis… je vous invite donc à les découvrir.

Accro dès la première écoute, je passe depuis quelques temps leur album en boucle dans mon ipod mais ce qui me pousse à parler d’eux aujourd’hui c’est de les avoir vu sur scène le week end dernier lors du Main Square Festival : Je recommande l’expérience à tous !!! Leur musique prend tout son sens en live, ils interprètent réellement leurs morceaux, les vivent pleinement mais toujours de façon équilibrée, chacun a droit à son moment de gloire. En effet, Gush est une véritable histoire de famille, Xavier et Vincent sont frères, Mathieu est leur cousin et Yan le cousin de Mathieu et c’est sans doute pour cette raison que le groupe met un point d’honneur à jouer côte à côte, ils chantent tous, personne ne se met en avant, il n’y a pas de jaloux!

Espiègle et attachant, le groupe ne peut que vous étonner par son style vestimentaire audacieux, ses coiffures improbables et son incroyable présence scénique et plus particulièrement celle du batteur, qui joue en tirant la langue lorsqu’il ne chante pas lui même… si ça ne vous donne pas envie de les voir sur scène, je ne sais plus quoi faire!

EE

On Stage with Peter D.

Vous aimez les photos de concert, ça tombe bien, moi aussi alors je vous propose une expo photo suivi d’un peu de musique demain soir aux Disquaires, ça vous tente?

« j’aime bien les failles, j’aime bien les cicatrices, j’aime bien les trucs imparfaits, j’aime bien les photos avec un peu de flou, celles qui ont du grain… les trucs trop parfaits, ça m’emmerde. », ça donne le ton, la personnalité de l’artiste  et moi j’aime ça!

Eva E. Davier présentera donc jeudi soir aux disquaires, une sélection de photos inédites de Peter Doherty. Les clichés pris lors de concerts en solo ou avec les Babyshambles seront exposés aux disquaires dans le cadre de la 2e édition des expo-éphémères.

Afin de rester dans l’ambiance, l’expo sera suivie de concerts avec au programme Ophélie et Alice des I Am Not A Jukebox, Les Miggles Christ qui en plus de jouer leurs propres morceaux reprendront quelques titres des Libertines et des Babyshambles et enfin The Hot Chixx pour un DJ set electro-rock.

A demain!

EE

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« You! » did great!

A l’occasion de la sortie de leur EP « Disappear« , extrait du premier l’album à paraître en septembre prochain, YOU! était hier soir au Bus Palladium.

Le discret Romuald Boivin associé au moins discret José Reis Fontao (Stuck in The Sound), sont à l’origine de ce nouveau projet musical hallucinant. Sur scène hier soir, ils étaient accompagnés de David Fontao et de Douglas Cavanna (I am un chien) pour le plus grand bonheur de tous. Les quelques vidéos dénichées sur internet m’avait déjà convaincue mais j’étais loin de m’attendre à une telle qualité en live. L’album de You! promet de faire des ravages, les titres sont tout simplement hors norme, les mélodies envoûtantes, on n’a jamais rien entendu de pareil et on aimerait que le show ne se termine jamais. Force est de constater que You! a complètement conquis le public présent grâce à la qualité de sa prestation mais aussi grâce a la voix de JRF, ensorcelante et obsédante, une voix qui ne ressemble à celle de personne.

A la fin du concert, ils ont sincèrement remercié le public d’être présent, en toute modestie, touchants, on espère les revoir sur scène asap !

EE

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For What It’s Worth

Plus j’y pense et plus je me dis que je n’ai rien à faire dans les années 2000, j’aurai du vivre dans les années 70, c’est une évidence. La musique, la liberté, l’insouciante des années 70… contre la pesanteur des années 2000… y a pas photo!

Je dévore actuellement le livre de Christophe Delbrouck « Crosby, Stills, Nash & Young » qui revient sur l’histoire du groupe, de leur premier concert au festival de Woodstock devant un demi-million de personnes à l’arrivée de Neil Young en passant par leur séparation puis leur réformation. Si vous appréciez comme moi toute cette époque et le groupe ( je suis personnellement fan de Buffalo Springfield et donc par ricochet de CSNY) qui a sensiblement marqué, par sa musique mais aussi par ses nombreuses prises de position en matière de politique, toute une génération qui avait besoin de croire en un avenir meilleur, alors je vous conseille vivement ce livre.

Pour info, David Crosby (ex-Byrds), Stephen Stills (ex-Buffalo Springfield) et Graham Nash (ex-Hollies) seront à l’Olympia les 12 & 13 juillet prochain. Avis aux amateurs…

EE

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Exile on Main Street

Les Rolling Stones sont partout en ce moment et utilisent à fond le filon de la réédition de leur album mythique « Exile on Main Street » avec la sortie d’un film documentaire en juin et d’une expo photo à Paris, rien que ça!

Considéré comme un des meilleurs albums de l’histoire du rock, « Exile on Main Street » a été, comme chacun le sait, enregistré en grande partie dans la villa de Keith Richards dans le sud de la France pendant leur « exile » mais aussi dans les studios Olympic à Londres et Los Angeles. A l’occasion de la réédition de l’abum, Mick Jagger présentait « Stones in Exile » la semaine dernière a Cannes en disant ces quelques mots en français « En ce temps-là, nous étions jeunes, beaux et stupides, maintenant nous ne sommes que stupides. » Le film de Stephen Kijak se base sur une série de photographies prises à l’époque par Dominique Tarlé et sur des images tournées par Robert Frank lors de l’enregistrement du disque qui rassemblait tous les ingrédients pour un bon documentaire « sex, drugs and rock’n’roll ».

A Paris, la Galerie de l’Instant célèbre également l’événement en proposant une exposition intitulée « Soul Survivors » . Elle rassemble les clichés pris par Dominique Tarlé qui a partagé le quotidien des Rolling Stones, lors de l’enregistrement d’“Exile” en 1971 et ceux d’Ethan Russel qui a suivi le groupe en tournée de 1969 a 1972. Présentée en France pour la première fois, je vous conseille vivement cette expo en attendant la sortie du documentaire en juin !

EE

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La Galerie de l’Instant – 46, rue de Poitou, 75003 Paris (Expo a partir du 21 mai)

Langhorne Slim au Scopitone

Phénomène Folk/Country outre-atlantique, Langhorne Slim de son vrai nom Sean Scolnick, a sorti son troisième album « Be Set Free » en septembre dernier et était cette semaine en concert au Scopitone à Paris.

Il est apparu dans la petite salle du Scopitone pendant la première partie et s’est installé pour écouter Grand West, le groupe qui ouvrait pour lui…le plus naturellement du monde, en toute décontraction. Son tour venu, il a décidé de ne pas jouer sur scène, de créer une ambiance plus intime, au coeur de salle, au plus près du public. Assis avec sa guitare, il a offert un concert d’un autre genre à ceux qui étaient venus l’applaudir car quoi de mieux qu’un concert intime ? Langhorne Slim nous a transporté dans son univers avec ses textes bien ficelés et à sa voix éraillée en interprétant majoritairement les titres de son dernier album mais aussi quelques titres plus anciens comme « Colette », « I love you but goodbye » ou encore « Hello Sunshine ».

Tantôt calme, tantôt déchaîné, il semble s’appliquer directement les recettes de ses chansons « You gotta learn to get happy along the way », on sent qu’il est véritablement heureux d’être sur scène et de partager ce moment avec son public qui le lui rend bien…une véritable complicité que l’on aimerait voir plus souvent!

EE

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